Cyril Ernst

Co-fondateur d’Assiettes Végétales

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Installé à Strasbourg où il a étudié l’histoire, il agit depuis plus de 10 ans pour améliorer la vie des habitants de cette planète (animaux ou humains) et préserver notre écosystème. En 2018, il a quitté son travail dans une ONG pour lancer la campagne Assiettes Végétales avec comme objectif d’apporter un changement positif de grande ampleur. Comment ? En rendant accessible l’alimentation végétale dans la restauration collective en France.
Avec son équipe, ils sont en train de changer des millions de repas. Ces derniers mois, le mouvement s’est accéléré. Il échange avec de plus en plus de cuisiniers et gestionnaires qui souhaitent végétaliser leur menu.

Comment êtes-vous arrivé à l’alimentation végétale ?

À titre personnel, j’ai commencé à m’intéresser à l’alimentation végétale en 2007, quand j’ai changé d’alimentation après avoir pris conscience des conditions de vie et d’abattage des animaux. C’est finalement assez récemment que j’ai réalisé que c’était par les assiettes, en débloquant le verrou de la restauration collective, qu’on pouvait régler certains de problèmes les plus graves et urgents de notre temps.

 

Quelle est votre plus belle réalisation, celle dont vous êtes le plus fier ?

Dans les restaurants universitaires de Reims, Troyes, Strasbourg, Dijon ou encore Besançon, nous avons récemment contribué à ce qu’un choix végétal se développe et touche des milliers d’étudiants. Exactement le changement concret et structurel que je cherche à susciter.

 

Que diriez-vous à ceux qui n’ont pas encore testé l’alimentation végétale ?

Je leur dirais qu’en fait, c’est déjà le cas ! Tout le monde mange végétal au moins de temps en temps : houmous, dahl de lentilles, minestrone, spaghettis à l’ail et à l’huile d’olive, guacamole… Mais je leur dirais aussi que les assiettes végétales sont en train d’arriver dans tous les menus, et qu’il suffit d’être curieux pour les apprécier.

 

Quel est votre plat végétal préféré ?

Mon plat végétal préféré, je crois que ce sont les burritos, avec du haché végétal, des haricots rouges, des poivrons, des tomates, des courgettes et des oignons, et bien sûr des épices mexicaines.

 

Votre devise végétale ?

Cela pourrait être « si c’est bon, ça fonctionne« . Dans un restaurant universitaire de Strasbourg, le plat végétal quotidien est choisi par 30 % des étudiants en moyenne. C’est la preuve que le végétal est pour tout le monde, pas que les végétariens ou végétaliens. À partir du moment où le plat est bon, il peut toucher tout le monde, quelles que soient les convictions de chacun.

 

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